La motivation des ressources, une parte importante du travail en méthodologies agiles
Mon grand-père disait, si on veut tuer un homme, il suffit de le payer à rien faire.
Si on adapte son discours dans notre contexte. Il suffirait de payer une personne, et ce, peut importe la qualité ou le type de travail qu’il fait, son salaire est assuré.
C’est un peu ce que vivent les fonctionnaires, ils ont acquis une telle sécurité d’emploi, qu’à la limite, ils ne peuvent rien faire et ils recevront leur chèque de paie.
En plus de cela, le travail est surnormalisé, je suis sur que la tâche « réalimenter l’imprimante en papier » qui doit être inscrite dans le profile de quelqu’un.
La conséquence négative d’une telle structure, s’est qu’elle ne laisse plus la place à l’initiative individuelle. Ils sont payés pour faire une « job » très définie. Et, lorsqu’il identifie un problème. Ils doivent transmettre l’information à leurs hiérarchies.
Et plus la hiérarchie est complexée, et elle est aux gouvernements, plus l’information est difficile à circuler. Donc, le retour en est autant difficile.
Le problème ne provient pas seulement du côté employeur, mais aussi de la parti syndical. Je crois que tout syndicat chercher avoir de bons soldats conforme les uns et les autres. Mais, très peu de généraux.
Je ne suis pas en train de dire mettre la faute non plus sur le syndicat et encore moins, le mettre dehors nos gouvernements.
Il faut chercher à briser ce cercle vicieux qui empêche les individus de faire, d’être des individus à part entières en laissant leurs libertés tant de manière individuelle que de groupe.
Dans toutes choses, je le crois sincèrement, qu’il faut un équilibre. Selon le constat que j’ai vu trop souvent nous sommes rendus avec une trop grosse structure qui est impossible à bouger rapidement. L’une de qualités d’une équipe dite « agile » est juste cette liberté de mouvement.
Comment y arriver, d’abord il faut améliorer les voies de communications. Pour ma part, je trouve très démotivant d’attendre des jours, parfois des semaines l’autorisation de pouvoir corriger ou encore la réponse à mon problème. Ma crainte, souvent fondée, de subir les foudres de mon gestionnaire de projet parce que j’ai pris du retard. Même si je ne suis pas responsable.
Donc, dans ce genre de situation, au lieu de résoudre ou simplement le soulever, de peur de se faire reprocher. Il le laisse passer au suivant. Un peu disant c’est bien comme ça.
Ça revient à dire deux choses aux individus ne fait pas vagues et ne cherchent pas les problèmes. Fait uniquement, le travail qu’on t’a demandé. Autrement dit, un ordinateur-humain qui effectue un travail sans réfléchir. Il reçoit un intrant qui explique ce qu’il doit produit en extrant. Et tout ce qui sépare entre les deux, il ne doit qu’appliquer de recettes prédéfinies, et surtout prédéfinis par d’autres « supérieurs ».
Une belle application de la méthode Ford, du travail à la chaine. Pourtant, la plupart des informaticiens (programmeur, analyste, DBA, architecte, etc) que je connais, sont des gens très créatifs.
On m’a toujours appris que pour produire un bon logiciel, on avait besoin des gens créatifs.
Quand je me retrouve avec la charge de ressources, je m’amuse à leur poser à chacun les 3 questions suivantes :
Qu’est-ce que tu aimes faire, qu’est-ce qui te fait vraiment plaisir, à la limite jouir dans ton travail ?
Par exemple. Moi, je tripe à faire de l’architecture et modélisation de données.
Qu’est que tu n’aimes pas faire, une chose que tu vas repousser à la dernière minute tout le temps ?
Répéter des tests unitaires « Manuellement », une fois le programme fini. Je les fais toujours, mais cela ne veut pas dire que j’aime ça. Communément, appelez-la job de « plombier ».
Es-tu conscience, que je ne pourrais pas toujours te donner juste du fun. Il faut répartir de manière équitable ce travail moins intéressant.
Il y aussi des gens qui croient que leur donnent des choses plates c’est pour les punir. Mais, qu’elle soit fun ou non, tout travail mérite d’être bien fait.
Trois petites questions en apparence qui sont anodines. Mais, parfois on peut découvrir que quelqu’un aime justement ce que les autres détestent par-dessus tout. L’expérience m’a démontré qu’on mais toujours plus de cœur à l’ouvrage pour les choses qu’on aime.
Mais, dans nos gouvernements, ils ne s’intéressent pas à savoir ce que les gens aiment ou pas. Ils sont payés à produire ce qu’ils ont reçu en entrée. C’est tout.
Autrement, ils sont payé, oui pour travailler, payer pour descendre des heures en produit la sortie de leur entrés s’est tout.
J’ai cœur à croire, qu’il y a encore de gens qui ne sont pas trop tard. Que si on leur donnait la chance, il serait encore plus productif et créatif. Si seulement, ils avaient l’opportunité de faire quelque chose qui aime avec un peu de créativité.
Je vous entant déjà crier, lever les barricades. Ici, je ne fais pas le procès de personnes. Je cherche simplement une voie de solution à problème que moi, j’ai vue après des fonctionnaires de nos différents paliers de gouvernements.
Comme toujours, vous avez une meilleure idée que moi, venez, nous en discuterons ensemble. Et, je réponds souvent, mon père sait tout.. Mais, il est aussi mort !
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