lundi 27 avril 2009

Macroscope versus Agiles, combat à finir

Pour beaucoup de gens, dont les puristes des 2 côtés, affirme haut et fort que ces 2 méthodologies s’opposent.

Mais, est-ce vraiment le cas ?

D’abord, posons un regard sur Macroscope de DMR.

Voici le texte d’introduction trouvé le site de DMR. http://tinyurl.com/Macrosope

« Grâce à ses méthodes, processus et outils, Macroscope aide les entreprises à planifier, à mettre en œuvre et à gérer leur transformation organisationnelle par des initiatives clés :

• planification stratégique
• architecture de l'entreprise et de ses technologies de l'information
• développement, déploiement et maintenance de systèmes d'information et d'autres solutions technologiques
• gestion de projet
• gestion de la valeur et de la réalisation des bénéfices

À la manière d'une feuille de route, Macroscope guide les acteurs dans la réalisation de leurs activités, et ce, à toutes les étapes d'un changement organisationnel. »

Regardons de l’autre côté le manifeste agile : http://tinyurl.com/AgileManifesto

• Les individus et les interactions doivent primer sur les processus et les outils
• Le développement logiciel doit primer sur la documentation exhaustive
• La collaboration avec le client doit primer sur la négociation contractuelle
• L’ouverture au changement doit primer sur le suivi d’un plan rigide

Allez affirmer que Macroscope implémente les méthodologies agiles. Quand même, affirmer ceci serait une stupidité.

À la lumière de ces 2 courts textes, je crois que me permet par contre dire qu’il ne s’oppose pas. Macroscope est une méthodologie qui décrit et définit les processus qu’on devrait faire pour le changement organisationnel, y compris ceux qui touchent le développement d’applications. Pour se faire, il fournit une série de gabarits qui permet de documenter les processus de développement logiciels. Beaucoup d’excellents exemples de référence comme base pour les construire.

Vous pensez sans que j’aille citer le 2e principe, celui de la documentation exhaustive pour m’attaquer de front à Macroscope pour la tuer. Eh bien non, détromper vous trompez, c’est tout le contraire.

Oui, je m’en sers de ce principe. Mais, je ne me s’en pas partir en guerre rangée contre DMR et sa méthodologie. Je reconnais certaines applications de son approche de gestion et surtout quand les gens font de la sur documente ce n’est pas très agile.

Ce n’est pas une grande nouvelle. Mais, je pense qu’on devait réfléchir le problème différemment. Tout le monde qui me connaisse, et encore plus, ceux qui ont lu mes articles précédents savent que je prône la documentation, lorsque nécessaire bien sûr.

Il faut documenter ce qui doit être documenté. C’est ce que dit ce principe. Et de l’autre coté, Macroscope nous explique comment le faire cette documentation, comment documenter les différentes choses avec l’aide de ses gabarits

Donc, si nous voulons être agiles tout en utilisant Macroscope. C’est possible. Il suffit de gérer le projet en utilisant une approche agile. Et pourquoi pas SCRUM. SCRUM était une méthode du coté agile aussi structurée et structurante. Elle est très rassurante pour les clients.

Et utilisez Macroscope pour documenter les processus. Je travaille dans le marché de Québec, essentiellement gouvernementale et grosse compagnie d’assurances, pour savoir qu’elles sont habituées de lire ces documents.

Ce n’est pas un vrai passage à agile. Mais, une belle transition qui pourra aider à mieux faire l’informatique. Et surtout d’aider à démocratiser l’utilisation des méthodologies agiles dans notre belle région de Québec.

S.V.P. par contre, ARRÊTEZ de sur documenter et de faire du copier-coller de chose qui est déjà documentée. Combien de fois, j’ai vu qu’on a répété le texte, parfois écrit différemment, pour expliquer la même chose dans une même série de documents.

Il n’est pas nécessaire de réécrire un algorithme de validation générique dans tous les dossiers fonctionnels qui l’utilise. Documentez-la dans un seul document et fais-y référence, dans les autres.

Un document utilisant des références aurait du faire de 20-25 pages, mais parce qu’on n’avait pas recopié le texte. Il pourrait en contenir plus de 100 pages sinon. Qui aime lire des documents de 100 pages. Pas moi en tout cas.

Et en plus, pensons eu un peu à l’environnement.. ! Utilisons une documentation électronique, wiki, blogue et compagnie.

En utilisant, les bons côtés de chacune de ces méthodologies, nous serons agiles dans notre gestion de projets.

Et si vous croyez que cela ne peut pas fonctionner. Oui, j’en suis sur ça fonctionne. C’est d’ailleurs la technique, j’ai suggéré à une amie, une spécialiste Macroscope et ancienne membre de l’équipe de rédaction de Québec. Car, elle voulait passer à agile, mais sans pour autant délaisser ses bases.

A ce que je sais et selon que j’ai discuté avec elle, la dernière fois qu’on s’est vue. Elle l’a appliqué avec succès dans un de ses mandats dans un ministère.
Être agile, ce n’est pas tout changé, c’est aussi savoir manier l’ancien avec le nouveau. C’est de réfléchir le problème, pour trouver ou retrouver des solutions.

Et ceux, qui ne me croient pas .. Communiquer avec moi, on le fera ensemble, cette implémentation d’Agile et Macroscope dans votre organisation. generationagile@gmail.com

mercredi 22 avril 2009

123 Go je me lance en agile.. !

Un nouveau courant d’idées méthodologiques qui commence à émerger, c’est bien les méthodologies agiles. C’est bien beau, mais par où commencer! Voici notre réponse à cette question importante que nous allons essayer de vous donner des pistes des solutions durant cet article.

Nous aimerions bien vous proposer une recette magique. Une recette que vous pourriez, appliquer sans qui crainte de l’échec et qui va réussir à tous les coups. Mais, l’expérience de plusieurs années en informatique et en méthodologies de développement. Dont, avec les méthodologies agiles, nous a permis de comprendre qu’il faut faire attention avec ces soit disent « recette toute faite ».

Il faut repartir à la base des méthodologies agiles, les quatre principes :

• Les individus et les interactions doivent primer sur les processus et les outils
• Le développement logiciel doit primer sur la documentation exhaustive
• La collaboration avec le client doit primer sur la négociation contractuelle
• L’ouverture au changement doit primer sur le suivi d’un plan rigide

Si une organisation, (une compagnie, une équipe de développement, etc.) décide de se tourner ou du moins regarde la possibilité de le faire. C’est qu’elle a identifié qu’elle a un problème quelque part. Et potentiellement, l’un qui touche c’est quatre grands principes.

Bravo, vous avez fait le premier pas. Car, en se lançant en agile, ou toutes autres nouvelles méthodes. Il faut gérer le changement. Il faut faire un constat.
Agile ne signifie qu’il faut tout changer dans votre organisation. Encore moins, que tout ce que vous faites déjà est en erreur. Agile chercher simplement à améliorer vos processus en apportant une nouvelle vision, une nouvelle approche dans la manière d’aborder un problème.

Lorsque nous implémentons agiles dans une organisation, il ne faut pas arriver avec un bulldozer qui détruira tout sur son passage. Il faut arriver avec de la minutie, du doigté, de la sagesse et surtout beaucoup de respect.
Nous disons toujours regardons ce que vous faites de biens, ce qui peut être amélioré, ce qui doit être changé et ce qui ne doit pas l’être.

Il y a une école de pensée dans les méthodologies agiles, qui veulent la mort des méthodes « wather falls » ou des approches mérisiennes (Mérise, P+, Macroscope). Nous pensons le contraire. Si certains éléments de ces méthodes en cascade fonctionnent chez vous. Continuez à les utiliser (ne changeons pas ce qui fonctionne.) Ajustons seulement la manière de les utiliser dans un contexte agile. Exemple, si vos clients sont confortable avec un dossier fonctionnel selon les la définition de P+. Continuer à les écrire sur cette base. L’adaptation agile qu’on peut faire, c’est de réduire son volume (le nombre de pages) et le média de production. Au lieu de l’écrire sur beau document imprimé sur 8 ½ - 11. Utiliser une version électronique qui contient des références web (pointeurs) vers des processus déjà documentés ou pourquoi pas un Wiki.

A l’inverse, si aucun de vos clients ne lit le plus petit dossier fonctionnel, à quoi sert donc à s’acharner des les produire. Utiliser peut-être un « cas d’utilisation UML » ou les « Story de Scrum ».

Il apporter des solutions aux problèmes, et surtout ne pas en créer de nouveau.
Après avoir fait le constat dans votre organisation, vous nous poserez sans doute les questions suivantes :

• Il doit exister une ou plusieurs méthodes structurées qui implémentent ces principes ?
• La quelle de ses méthodes, dois-je choisir ?

Il existe plusieurs méthodes, certaines plus structurées que d’autre.
• Scrum
• Extrême programming
• Lean
• RAD (Rapid Application Developpement)
• Et plusieurs autres.

Laquelle prendre dans cette liste, en prendre une ou toutes les prendre, me diriez-vous. Nous répondons toujours, la même chose. Un bon mélange de tout ça. Un petit soupçon de SCRUM pour sa structure et sa gestion d’équipe. La gestion des story pour documenter les processus d’affaires. Le « SCRUM matinal » pour assurer un bon suivi. Et le plus important, le cycle d’itération très court avec son fameux backlog.

Quelque graine d’extrême programming, avec son « pair programming » adapté à la bonne saveur de votre organisation. Peut-être pas 2 personnes assises devant l’écran. Mais, une redondance des expertises par exemple. Par l’approche, spécialiste et son assistant. Une personne possède une personne précise. Et en cas de son absence (ou non-disponibilité), le second peut intervenir à la place du principale.

Lean la gestion de la qualité des processus et des livrables. On veut livrer quelque chose, mais surtout quelque chose de qualité. Ainsi que son principe de juste d’attends.

N’oubliez pas, ce n’est pas une recette de cuisine. Une recette générique qu’on peut appliquer tous les organisations. Si on veut respecter les valeurs mêmes d’agrile, il faut trouver le moyen d’adapter cette recette, d’ajuster les saveurs pour réponse à notre besoin. Une méthode qui nous (nous et vous) à produire de meilleurs logiciels tant qualité du produit, en coût de développement qu’en temps de développement.

En conclusion, se lancer en agile, ce n’est pas une chose simple sans pour autant être complexe. Il faut prendre le temps de bien poser l’analyse. Ne pas avoir peur de se remettre en questions et surtout avec l’agilité de s’adapter en cours de routes.

Mais, surtout trouver une personne d’expériences (en méthodologie agile) avec la chimie passera .. ! et avec laquelle vous n’aurez pas peur de tout remettre en question. Y compris de ne rien changer .. !

Je sais, il semble que nous vous laissons sur votre faim, sans avoir bien répondu à la question. Et pourtant, oui nous y avons répondu .. ! Car, la seule solution à savoir comment on se lance en agile, c’est avec vous .. que seulement nous pouvons la trouver.. !

Agile c’est de pensée différemment, et parfois de donner des réponses qui ne semblent pas en être une.