vendredi 26 février 2010

Une petite Game de poker ..! ça vous tente..!

Une petite Game de poker ..! ça vous tente..!


Je vous rassure tout de suite, je n’ai pas l’intention de suggérer de jouer au poker au travail et tous autres jeux de ce genre.


Je parle plus tôt d’une technique d’évaluation de la complexité d’un projet appelée « Planning Poker ». C’est un exercice est basé sur une série de cartes, généralement base de 0, ½ , 1, 2,3,4,5,8,13,20, 40, ? (point d’interrogation) , Infini, pause café (carte joker). Certains jeux de cartes peuvent avoir une variance, mais l'idée reste la même.


Les cartes permets aux différents membres de l’équipe d’évaluer l’ampleur ou la complexité d’une tâche donnée qui devrait normale être exécuté dans le sprint. Le but de cette activée n’est pas de faire planifier le projet et son ordonnancement par l’équipe de développement.

Comme on dit, plus il y a de têtes, plus on a de chance d’identifier les problèmes qui pourraient survenir, conséquemment les adresser rapidement. En utilisant une carte, pour émettre son évaluation, le membre de l’équipe ne subira pas l’influence des autres. Comme tout le monde retourne en même temps, ça carte, personne ne peut influencer l'autre.


Normalement, tous les membres de l’équipe de développement, le client (Product Owner), le chargé de projet et toutes personnes qui pourraient apporter un éclairage sur la problématique, qu’on doit résoudre, peuvent participer à cette séance. Mais, généralement on se limite à l’équipe élargie (Développement, plus product owner).


Le déroulement de cet exercice est simple. Bien sûr, tous les participants doivent avoir son jeu de cartes. Le responsable du projet (ou le product owner) doit expliquer la tâche (histoire ou story) qu’on doit évaluer. Chacun, choisit une carte, qu’il garde cachée jusqu’au moment du dévoilement. Le choix doit corresponde tant à leur évaluation individuelle. Je dis souvent : « Comment, tu penses que c’est long à faire ? » Ce n'est pas juste une question de temps ! Mais, d'effort à consacrer pour le faire.


N'oubliez pas, que parfois, même si une tâche prend, exemple 6h. Il arrive parfois qu'elle demande un temps de préparation avant son accomplissement. Et aussi, un temps de déploiement pour l'équipe de tests. Il faut aussi prévoir ces tâches, soit en l'incluant dans l'évaluation de son parent ou encore en définissant une ou des tâches spécifiques.


Tout à l’heure, je vous ai énuméré la série. Mais, il y a quelque carte qui demande une certaine explication. Chacune des cartes représente une valeur en heures ou en unités, de zéro jusqu’à 40, parfois 100 sur certain jeux, avec des cartes spéciales, la carte infinie ou illimitée, la carte pause café, point d’interrogation. La notion d'unités est importante, tant pour des fins de planifications, que pour des comparaisons entrent les différents morceaux.


Les valeurs ½, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 20, 40 ne demandent pas d’explications supplémentaires. Elle représente l’effort dans l’unité définie par l’équipe.


La carte zéro possède quant à elle, une double signification ou peut-être plus selon les contextes. Elle peut signifier que je l’ai déjà fait, que j’ai déjà une librairie ou module dont on pourrait se servir, et surtout le temps d’intégration du projet est très court. La deuxième signification, c’est que la tâche en question est tellement simple qu’il n’est pas nécessaire de la planifier.


Mais, par expérience, je ne recommande jamais son utilisation. Car, je ne connais très peux de tâches qui ont un temps d’intégration de zéro. Il m’arrive parfois de supprimer cette carte des jeux. Lorsque, j’organise une séance de « Planning Poker », je préviens tous les participants du coté légèrement pervers de la carte Zéro. Elle peut nous apporte une sur évaluation de nos compétences et de nos capacités. Je leurs suggère gentiment. Qu’il serait peut-être préférable lorsqu’il pense que la tâche est trop simple, de plus tôt utilisé la carte de ½ aux fins de sécurités.


De l’autre côté, un peu par opposition, il existe la carte de l’infini. Généralement, selon l’expérience vécue, les gens l’utilisent quant ils n’ont qu’une vague idée ou qu'ils sont incapable d'estime la complexité.


Si lors du dévoilement, il y a plusieurs cartes infinies, cela indique généralement deux grands problèmes, la « story » est très mal compris par l’équipe, elle doit être précisée davantage. De plus, il semble que la complexité de tâche demande un raffinement, un découpage plus précis. Cette tâche est en problème, il serait conseillé de la reporter à cycle subséquent. Tout report d’une tâche doit accepter par le Product owner, et justifier en conséquence.


Ce jeu aide aussi à identifier les incompréhensions, tant des membres de l'équipe que des fonctionnalités intrinsèques et extrinsèques. Malgré, qu'il est recommandé de faire la séance sous un mode détendu. Le responsable du jeu doit avoir l'oeil ouvert pour détecter tous problèmes éventuels.


Une autre source d'indicateur de problème, est la carte point d’interrogation, signifie bien sûr que la personne n’a aucune idée de la complexité de la tâche ou encore quelque refuse de se commettre sur une évaluation. Lorsque qu’une ressource utilise cette carte, je la voix comme une lumière rouge, une alerte.


J’interviens rapidement, pour identifier la nature de l’incompréhension. Car, s’il y a une personne qui choisit cette carte. A mes yeux, il ne doit pas être la seule personne qui n’a pas compris. Il faut immédiatement éclaircir la situation en interrogeant la personne.

Ce semblant de jeux aide souvent à voir la compréhension du projet que l’équipe possède. Il faut donc le faire, avec beaucoup de soin.


La dernière et non la moindre, cette de la pause café.. ! La carte Joker par excellent ! L’évaluation de la complexité est une tâche complexe pour n’importe qui ! Encore plus, pour des programmeurs et analystes qui n’ont jamais eu à évaluer leurs travaux.


Donc, c’est important de permettre à tous les membres de l’équipe d’avoir, la possibilité de prendre une pause. L’esprit clair, il est plus facile d’avoir bon jugement. Il ne faut pas oublier que le travail d’équipe est important. Et les pauses aussi le sont autant.


La définition de la valeur en heure ou en unité, à mon avis ce la n’a pas grande importance. Tant que vous convenez ensemble ce que veux dire tous ces cartes. Les deux choix, à mes yeux s’équivalant. Le plus important, s’est d’avoir une base de comparaison, un étalon.


Il faut établir une base de référence, trouver ensemble les bases que l’équipe pourra utiliser, pour comparer et mieux évaluer. Il est très recommandé qu’une fois établie cette référence, elle ne doit plus changer en cours de projets. Cette phrase n'est pas une loi, mais une forte recommandation. Cette charte de référence doit être comprise de tous et surtout être disponible à tous pour consultation. L’expérience des cycles aidera à mieux comprendre, tant la technique que sont application.


Mais, si après quelque cycle, ça ne fonctionne pas ! N’ayez pas peur d’arrêter ou de redonner les explications. Il faut que chacun comprenne que malgré les apparences, ce n’est pas jeux. C’est un exercice très important. Il existe d’autres méthodes pour l’évaluation de l’effort et de la compréhension de l’équipe. Bien utiliser, elle vous permettra tant l'appropriation de l'équipe des tâches à accomplir. Mais, aussi détecter des problèmes plus rapidement.


Souvenez-vous que les méthodologies Agiles proposent plusieurs outils, il suffit de trouver le bon. Le Poker Planning est une bonne technique, mais elle ne convient pas à toutes les équipes et tous les projets. Trouvez-la bonne pour vous !

jeudi 18 février 2010

Agile et la modélisation, une première réflexion !

Traditionnellement dans les projets, construire ou non, l’architecture (donc la modélisation) ne se posait pas comme question. Dès que le projet était assez gros, on lui affectait un architecte (ou une équipe d’architecte et de modélisateur) pour construire l’architecture logicielle. Leur responsabilité était d’effectuer la modélisation du logiciel et de la base de données pour tout le système. (L’architecte, bien entendu je ne parle pas de la personne, mais du ou des rôles au sein du projet).

Durant cet exercice classique, l’architecte ou le modalisateur effectuait la conception du logiciel et de sa base de données. Un travail qui pouvait prendre beaucoup de temps. Un beau travail qui n’apporte rien au client, et ce, tant que le travail de programmation n’était pas commencé.

Mais en Agile, comme nous livrons des petits morceaux d’applications fonctionnelles par cycles. Il est difficile de penser qu’on peut faire toute la modélisation en début de projet. D’autant plus que de cycle en cycle, le besoin peut changer. Donc, ce qu’on aura modélisé au début (selon les approches classiques) risque de plus correspondent au besoin ou tout simplement être invalidé en cours de route.

Cette réflexion, pourrait faire conclure plusieurs personnes qu’il n’est pas nécessaire d’effectuer la modélisation ou de créer une architecture logicielle. Pourtant, même si nous sommes en Agile, elle demeure aussi importante.

Maintenant que nous sommes d’accord avec ce principe. Vous me direz comment, il faut le faire ? Je n’ai pas de techniques infaillibles. Mais, quelques principes que j’utilise selon le besoin.

Il y a plusieurs façons de faire cette modélisation, cette architecture logicielle. Mais, ce qui est généralement reconnu est de le faire selon le principe du juste à temps. C’est donc de faire ce qui est nécessaire pour le cycle.

Pour ma part, je conseille la règle du 110-120% nécessaire pour le cycle. L’excédentaire est une prévision pour le cycle suivant. 100% du besoin de ce que nous devons construire et 10-20% de mise en place des pièces qui seront nécessaires pour l’interconnexion des cycles suivants.

Par exemple, si nous travaillons sur la facette de la fiche Client. Il serait intéressant de prévoir les orientations des facettes commandes et facturations. Sans pour autant compléter le travail de ces dernières facettes.

Il arrive parfois pour le besoin du projet, nous avons besoin de mettre en place les bases ou les orientations d’architecture. Dans ce cas, n’ayez pas peur de faire un premier cycle consacré qui couvrira ces orientations. Mais, surtout faire une modélisation qui pourra évoluer selon les besoins durant le déroulement du projet. Il sera toujours le temps de le faire dans le cycle qui touchera la facette concernée.
Construiriez-vous une application, s’en savoir où en aller ? S’en avoir une vision de l’architecture sur quoi baser votre développement. Bien sûr que non. Donc, faire de la modélisation va de soit. Pour ce faire, voici quelques techniques qui peuvent vous aidez à faire cette modélisation. J’aime bien utiliser la modélisation par domaine pour la partie plus organique et les « User Story » pour la partie plus fonctionnelle.

Une bonne référence qui vous permettra de mieux faire la lumière sur le comment de la modélisation en contexte Agile, je vous suggère cette référence en Anglais : Agile Modeling. Elle couvre beaucoup de techniques relatifs à cette approche.

Mais, surtout voyez cette référence, commune une autre boite d’outils, et non le moyen comment faire la modélisation. Être Agile, faire un projet en Agile, ce n’est pas d’abandonner vos bonnes pratiques. C’est simplement, parfois, de les utiliser différemment !

En autres mots, il ne faut pas chercher à tout réinventer toute la modélisation. Il suffit de restreinte sa pensée au besoin du cycle. Rappeler-le souvent à vos architectes classiques.

Rappelez-vous la règle du rhinocéros. Il est difficile de le manger d’une seule bouchée, mais en toutes petites bouchées, c’est plus facile.