mardi 11 août 2009

Reconnaître l’autre ce n’est pas un crime

Je ne vous parlerais pas aujourd’hui des grands criminels et encore moins défendre les grands principes de l’agile d’un plan technique.

Bien au contraire, c’est un peu l’autre côté de la médaille de l’honnête de le dire. Dans ce dernier article, je parlais qu’il faut dire la vérité sur nos connaissances et sur nos compétences.

Il est vrai d’affirme la vérité sur soi-même. Mais, il est d’autant de l’affirmer sur l’autre. Comme dit si bien l’expression, rendons à César, ce qui appartient à César.

Combien de héros inconnus dans nos projets jouent au sauveur, créé de petits miracles sans qu’on reconnaisse leurs talents et leurs acharnements à l’excellence. Pourtant beaucoup d'entre eux, vous dira qu’ils n’ont fait que leur travail.

Mais, trop souvent, ils passent dans l’ombre. L’ombre d’un beau parleur, d’une forte tête ou tout simplement d’une personne qui était là (parfois malgré elle) au bon moment pour récolter les fleurs.

Combien j’ai rencontré des personnes hyper compétentes, qui passaient pour des individus très moyens parce qu’ils n’ont une personnalité assez extravertie pour faire reconnaître leur talent.

Je pense à ancien confrère de travail, qui est devenu par la suite mon ami (D. Vézina). A l’écouter parler, il est un programmeur bien moyen. Il me parle souvent de l’un et de l’autre qui sont de super programmeur.

Et pourtant, lui et un autre programmeur du même gabarit, M. Falco, prônent tous deux en têtes de la liste de mon Dream Team. Avec ces 2-là, emmenez les projets.. !

Vous avez aussi surement rencontré une personne, qui se tient debout devant les autres pour recevoir les coups, pour protéger les siens. Et quand, les honneurs arrivent (et s’ils arrivent) .. Elle est déjà partie mener un autre combat quelque part.

Trop souvent, pour ne pas dire presque tout le temps, ce genre d’individus qui jouent au super héros de l’ombre, n’est et ne sera jamais reconnu. Personne ne prend le temps de leur dire simplement un petit merci. Un vrai merci de reconnaissance !

Reconnaître ce que l’autre a ou fait, de la petite chose toute simple à aux grands exploits, devrait être naturel. Non seulement, naturel, mais être un devoir de chacun.

Dire que l’autre, dans une situation donnée, dans un contexte donné est meilleur ou a mieux réussi que moi. Qu’il ou elle a des talents, des compétences que je n’ai pas. Cela ne m’enlève rien. Bien au contraire.

Tout le monde aimerait avoir tous les talents de la terre, moi le premier. Mais, appliquons le principe d’Archimède. « Donnez-moi un levier assez long, et je soulèverai la terre. »

Notre levier, ce n’est pas un bout bois, mais notre équipe, les membres de notre équipe. Et si chacun des individus reçoit avec honnêteté la reconnaissance qui lui revient, et ce, tout à fait gratuitement. Nous pourrons aussi accomplir le miracle de soulever la terre.

Certain apporteront la force, d’autre le courage, certain l’intelligence, et peu importe l’apport. Si tout le monde le fait avec cœur, nous réussirons.

Et terminant, je permets de préciser, si vous de l’avez pas déjà compris. Qu’il n’a jamais été questions ici, d’argent ou quelques choses de valeurs monétaires. Mais, du respect de l'autre.

Et si on pensait différemment, aussi dans notre relation avec les autres.

L’honnêteté de le dire

Trop souvent on entant les programmeurs dirent, "on est capable de faire ça !" Même si on, fond d’eux, ils le savent très bien ! Ils n’ont aucune idée de qu’on on parle.

Encore la semaine passée, une cliente m’a téléphoné, pour me demander si j’avais les connaissances dans un domaine très rare. Je savais très bien que si mon téléphone sonnait pour ce poste, c’est qu’elle était mal prise. Qu’elle n’avait pas trouvé de ressources pour combler le mandat.

Je savais aussi que c’était un mandat dès plus payant, potentielle le double et plus de mon tarif habituel. Mais, parfois, il faut primer l’honnête aux mauvais argents.

Elle le savait, et je le sais aussi, je connais beaucoup de choses. Mais, j’ai des spécialités. Mais aussi des incompétences. Elle est tombée dans un domaine que je ne connaissais pas. J’aurais pu faire comme bon nombre, accepter, lui charger le gros et me débrouiller !

J’ai préféré de loin, et c’est que j’ai fait, de lui souhaitant bonne chance en déclinant son invitation.

Longtemps, j’ai cru comme plusieurs, je tétais capable de tout faire. En travaillant assez fort, en mettant les heures qu’ils frauderaient, que j’y arriverais. C’est vrai, avec les années par contre. J’ai appris et surtout compris que j’avais des forces et des faiblesses. Même en cumulant les heures, les heures de fous. Ce serait inutile, cela ne suffirait pas.

Et que si j’étais honnête avec moi-même, encore plus avec mes clients. Donc, lorsque je suis compétent pour faire « un job », je le dis. Et inversement aussi.

La meilleure façon d’aider un client, ce n’est pas d’accepter tout ce qu’il propose, sans penser à nos incompétences. C’est d’être honnête avec lui, au besoin l’orienter vers une autre personne ou encore tout simplement, lui dire que vous n’êtes pas la bonne personne.

C’est comme quand on va à la quincaillerie ou le centre de rénovation, et qu’on demande une information au premier commis rencontrer. Et qu’il commence par nous faire une litanie du rien et du complexe, au lieu de nous dire simplement. Qu’il ne comprend pas ou ne sait pas quoi répondre à notre question.

J’essaie d’être le plus patient possible. Mais, comme tout le monde. Je finis par perdre patience et partir. C’est la même chose pour nos clients. Ils nous engagent pour nos connaissances, et non pour notre ignorance.

Rappelons nous, et honnêtement bien sûr! Comment on réagit dans ce genre d’expérience.

Il semble toujours plus facile, en apparence, de dire « oui boss, présent boss » à toutes demandes. Mais, je prends le pari qu’à long terme, si on est honnête avec nous même et surtout avec nos clients, nos affaires et l’informatique iront encore mieux. Soyons les vieux messieurs aux cheveux gris des centres de rénovations, qui prennent le temps de répondre et de trouver chez l’autre la réponse.

Après tout, penser, différemment, c’est aussi pensé avec honnêteté !